Article L1, II, du code rural et de la pêche maritime : « (…) Les systèmes de production agroécologiques, dont le mode de production biologique, combinent performance économique, sociale, notamment à travers un haut niveau de protection sociale, environnementale et sanitaire. » L’agroécologie est souvent présentée comme une démarche cherchant à faire évoluer l’agriculture vers un meilleur respect de l’environnement et des écosystèmes naturels. Cette démarche prend une dimension éthique en donnant une place à l’homme dans la nature, tout en mettant l’accent sur le respect que les humains doivent à la terre, au vivant. |
L’agroécologie a pour objectifs la restauration des sols, la lutte contre les changements climatiques et une moindre dépendance aux produits chimiques.
Les trois éthiques de l’agroécologie :
Les pratiques agroécologiques se caractérisent par :
des sols fertilisés de manière adéquate, si possible avec des engrais organiques et protégés contre l’érosion par le vent et l’eau,
l’utilisation raisonnée de l’eau et des énergies renouvelables (biogaz, solaire, éolien…), en veillant au recyclage,
la valorisation des synergies (élevage ou cultures associées),
la rotation des cultures et l’agroforesterie pour favoriser la diversité.
L’agroécologie fait appel :
La recherche permet notamment de tester la combinaison d’espèces et leurs rendements. C’est aussi avec le concours de la science que nous pourrons objectiver l’intérêt de l’approche sur base de chiffres.
Pour répondre à la demande des consommateurs les points de vente directes à la ferme et les circuits courts se multiplient. L’agroécologie génère des revenus sûrs et locaux, et valorise l’humain et les dynamiques sociales
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