Ecodomaine du Val de Vie

Genèse de la permaculture équine au Val de Vie

Passionnée par les chevaux, j’ai débuté de façon très classique le cheminement qui m’a menée à la permaculture équine.

C’est grâce à mon professeur d’équitation, François Lucas, que je suis sortie des sentiers battus : il m’a permis de découvrir les joies du dressage à un niveau avancé, en pleine forêt de Saint Germain en Laye, avec des chevaux sereins. Le processus était enclenché : pour renouer encore plus avec la nature, je suis devenue accompagnatrice de tourisme équestre dans la forêt de Rambouillet, et j’ai commencé à observer de façon plus approfondie les paysages, la faune et la flore.

 

C’est le livre “Shy Boy” de Monty Roberts, qui m’a amenée au Haras de la Cense. Andy Booth a été mon guide dans l’approche dite “éthologique” de l’équitation. Prendre comme modèle l’observation du comportement naturel du cheval m’a fait prendre conscience du fossé entre les besoins et priorités des chevaux et ce qui leur était offert dans les établissements équestres classiques et j’ai commencé à me poser les premières questions éthiques sur ce que nous leur imposons.

La rencontre avec mon étalon Okkaido a été l’élément déclencheur qui a bouleversé mes priorités. En 2006, j‘ai  quitté la région parisienne pour lui offrir une vie au pré, entouré d’autres chevaux, en Normandie. Mais en partageant la vie quotidienne du troupeau force m’a été de constater que cet environnement, pourtant réputé pour être le meilleur pour l’élevage des chevaux en France, n’était pas suffisant pour leur santé, tant physique que psychologique …, pire, la présence des chevaux détériorait les pâturages.

J’ai du remettre en question ce qui m’avait été enseigné : c’est sur une parcelle de 5 hectares que les premières pistes ont été construites fin 2007. Le concept de Paddock Paradise est un mode d’hébergement équin innovant développé par Jaime Jackson, qui a observé pendant plusieurs décennies les Mustangs du Parc National de Great Basin (Nevada) : cette approche globale des besoins des chevaux est construite sur des principes et critères inspirés des leçons de la nature.

La suite est venue très logiquement : il me fallait rechercher une place pour les chevaux dans leur environnement, permettant de réduire leurs impacts négatifs et de valoriser leurs effets positifs. C’est ainsi que j’ai découvert l’agro-écologie et commencé à me former à la permaculture : le site pilote de «l’écodomaine du Val de Vie» est né. Suivi après 10 ans de maturation, par le groupe de permaculture équine sur Facebook.

Depuis, je continue à enrichir et approfondir mes connaissances au travers de plusieurs approches de la permaculture, en France (à l’Escargotier dans le marais Vernier, par exemple), mais aussi à l’étranger, avec la préparation d’un Master en permaculture. Mon objectif est d’intégrer tout ce que j’ai appris sur les chevaux et sur la gestion des écosystèmes afin de finaliser le développement d’un tout nouveau concept holistique d’habitat équin durable, respectueux de la planète, des humains et des chevaux avec la volonté de partager équitablement et de transmettre : c’est la permaculture équine du Val de Vie.

Gwenaëlle

Association loi 1901

 L’écodomaine du Val de Vie est géré par une association à but non lucratif.

APE 8551Z – SIRET 502 112 121 00012 – TVA FR 95502112121

  • Membre de la Fédération Française d’Equitation (1414008)   
  • Agrément Jeunesse et Sports n° 14 11 006